L'ÉLECTROSTIMULATION

avancée scientifique au XVIIIè Siècle

L’ÉLECTROSTIMULATION — ÉLECTROTHÉRAPIE

Électricité médicale au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle le physicien genevois Jean Jallabert, utilisant une machine électrostatique produisant des étincelles constate que l’électrisation en des points précis des différents muscles est capable de produire des contractions isolées de ces muscles. En 1748, il parvient à obtenir une amélioration notable en dirigeant la décharge sur les muscles extenseurs de l’avant-bras, chez un patient ayant un bras paralysé2, bien que le caractère durable de cette amélioration soit ensuite contesté par l’abbé Nollet. En août 1783, Jean-Paul Marat se voit décerner le prix de l’Académie de Rouen pour son Mémoire sur l’électricité médicale.

Le père de l’électrothérapie — Guillaume Duchenne

En 1855 Guillaume Duchenne (1806-1875), qui est souvent considéré comme le père de l’électrothérapie, constate la supériorité du courant alternatif sur le courant continu pour déclencher une contraction musculaire7. Ce qu’il appelle l’« effet chauffant » du courant continu était irritant pour la peau et aux tensions nécessaires à l’obtention d’une contraction des muscles provoquait l’apparition de vésicules (à l’anode) et d’ulcérations (à la cathode).

Les différentes techniques d’utilisation de l’électricité médicale se perfectionnent et se développent également en Allemagne à la fin du XIXe siècle où le professeur Wilhelm Erb de Leipzig est l’auteur, en 1882, d’un important manuel d’électrothérapie (Handbuch der Elektrotherapie).

La neurostimulation à basse fréquence

La neurostimulation électrique transcutanée (NSTC), plus connue sous son sigle anglosaxon TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) consiste à stimuler électriquement les nerfs au moyen d’électrodes posées à la surface de la peau. La principale indication de la TENS est le traitement de la douleur. Son action analgésique serait due au fait que les courants transcutanés interféreraient avec la conduction nerveuse. Les courants utilisés sont généralement des courants de fréquence basse (60–200 Hz) ou très basse (< 10 Hz).
Les courants de basse fréquence (le plus souvent entre 20 et 100 Hz) sont ici utilisés pour obtenir une contraction involontaire du muscle dans un but thérapeutique, esthétique ou sportif.
Ces courants peuvent aussi servir à la rééducation uro-gynécologique (avec sonde vaginale ou électrodes de surface), au traitement de l’instabilité vésicale, de l’incontinence mixte ou d’effort.

L’électrothérapie est une technique consistant à administrer de faibles courants électriques sur l’organisme afin de le stimuler, le renforcer. Si elle est largement utilisée en neurologie, pour la rééducation du système nerveux par exemple, elle est aussi très répandue dans le domaine du sport, avec l’émergence d’appareils conçus pour cela. Autrefois réservée exclusivement aux athlètes, son usage s’étend aujourd’hui à la kinésithérapie et même l’esthétique.

L’électrostimulation désigne le fait d’administrer de petites décharges électriques sur une zone spécifique. De par ces décharges électriques, l’électrothérapie permet de muscler et stimuler les parties du corps concernées. Grâce à des électrodes sous forme d’électrodes filaires, sans fil, sondes ou ceintures à placer sur la partie ciblée de l’anatomie, les appareils destinés à l’électrothérapie sont faciles d’utilisation et permettent de solliciter chaque muscle de la façon la plus optimale possible.

Aujourd’hui, il n’y pas que le domaine du sport qui bénéficie des bienfaits de l’électrostimulation. En effet, l’électrothérapie est maintenant de plus en plus utilisée en kinésithérapie, pour la rééducation des muscles ou le renforcement de ceux-ci après un traumatisme, une immobilisation prolongée ou pour soulager une douleur. Pour citer un autre domaine bien précis, l’électrothérapie peut aussi être utilisée dans le cadre d’une rééducation périnéale, après un accouchement en particulier. Autre que dans le domaine de la kinésithérapie, l’électrothérapie a aujourd’hui une place dans le domaine de l’esthétisme : Sculpture du corps (abdominaux par exemple), raffermissement des muscles, lutte contre la cellulite…

 

Grâce à ses modes d’utilisation variés, l’électrothérapie s’est aujourd’hui imposée comme une solution idéale au renforcement et à la rééducation musculaire.

Traitements avec l’électrothérapie

TRAITEMENTS DES TROUBLES VULVO-VAGINAUX

  • Traitements trophiques du Syndrome génito urinaire de la ménopause : sècheresse, dyspareunies, atrophie vulvo vaginale, relâchement vaginal, incontinence urinaire d’effort, brûlures, démangeaisons, vaginites, cystites récidivantes…
  • Traitements fonctionnels : amélioration de la libido, traitement du relâchement vaginal post partumo Traitements esthétiques : rajeunissement vulvo vaginal (remodelage des grandes lèvres, correction de l’hypertrophie modérée des petites lèvres, correction de l’atrophie cutanée labiale et périnéale)

TRAITEMENTS DE LA PEAU

  • Lifting du visage
  • Réduction des rides et riduleso
  • Remodelage de la silhouette
  • Raffermissement de la peau
  • Relissage de la peau
  • Réduction de la cellulite
  • Vergetures
  • Cicatrices (d’acné, chirurgicales…)
  • Tâches pigmentaires (mains et décolleté)